► Interzones : Bonjour Sandrine ! Souhaitez-vous nuancer ou corriger le texte de présentation qui précède ?
► Sandrine Deckalo : Bonjour Martin ! Non, du tout. C’est parfait, le titre me fait penser à ‘‘la Reine des Glaces’’, conte et film que j’adore. Bien joué Martin !
► Interzones : Quand avez-vous commencé la Photographie ? Et l’Infographie ?
► Sandrine Deckalo : La photographie, je suis un peu comme Obélix, je suis tombée dedans quand j’étais petite ! D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours fait de la photo. J’aime figer l’instant, immortaliser ces fragments de vie , l’infographie j’y suis venue progressivement , en douceur, j’ai voulu donner une seconde vie à tous mes clichés et retranscrire à ma façon un monde virtuel , invisible mais pourtant si présent.
► Interzones : Vous arrive-t-il, quand vous photographiez des paysages urbains, des passants,
etc., d’imaginer d’emblée avec quelles autres images vous pourriez les associer ? Ou bien faites-vous ce choix devant l’écran de votre ordinateur ?
► Sandrine Deckalo : Les deux ! Je peux parfois partir ‘‘en vadrouille’’ et commencer à créer une œuvre tout en prenant mes clichés, ou bien je pars d’une idée et je cherche quelle photo pourrait ‘‘coller’’ au résultat que je souhaite obtenir.
► Interzones : Quels artistes vous ont nourrie ? Quels sont ceux dont vous vous réclamez ?
► Sandrine Deckalo : J’aime beaucoup l’univers de la bande dessinée ! Je suis fan d’Enki Bilal, avec son univers très graphique et de savants mélanges de noir et bleu. Je ne peux pas dire que je me nourrisse d’un artiste en particulier, je vais avoir des coups de cœur pour tel ou tel tableau de par son univers, ses couleurs ou l’émotion qu’il provoque en moi.
► Interzones : Le Fantastique et le Merveilleux, la science-fiction font-ils partie de vos
sources d’inspiration ? (Certaines de vos œuvres seraient parfaites pour illustrer les couvertures de romans de SF ou de
Fantastique : vos personnages semblent les traverser comme s’ils venaient ‘‘d’ailleurs’’…).
► Sandrine Deckalo : C’est tout à fait ça ! Je pourrais même dire que cela me nourrit ! Je m’évade très souvent dans le fantastique et le mystérieux. J’aime intégrer des personnages comme des ombres en référence au monde que nous ne voyons pas et auquel beaucoup refusent de croire.
► Interzones : Avez-vous des rituels de création ? (Un fond musical, une cafetière pleine à portée de main…).
► Sandrine Deckalo : Quand je crée, j’aime mettre mon casque sur les oreilles et écouter différentes musiques, cela peut être du classique ou bien du rock, variétés etc. Cela me permet de m’isoler des bruits extérieurs et de me réfugier dans mon univers.
► Interzones : Vous avez présenté vos œuvres dans diverses galeries. Le ferez-vous un de ces jours dans des livres ?
► Sandrine Deckalo : Je prévois de réaliser un livre avec ma série ‘‘Les Mondes Oniriques’’. Livre avec photos et textes que j’écris moi-même et qui propose une ‘‘guidance’’ au spectateur.
► Interzones : Trois choses que vous aimez ? Et leurs contraires ?
► Sandrine Deckalo : L’urbain et la campagne. La foule et la solitude. La vie et l’après…
► Interzones : Quel sera votre mot de la fin ?
► Sandrine Deckalo : …Seras-tu là ?
– The End –